LIVE REPORT / Revivez le concert de BUCK 65 à Paris !
Buck 65, le show man à la Maroquinerie
Vous voyez Ian Curtis, le chanteur des Joy Divisions ? Vous le mixez avec un rappeur aux cheveux blancs, auquel vous rajoutez un léger mulet. Ca vous donne un très bon Buck 65.
Pour son unique concert en France, Buck 65 arrive timidement sur scène avec costard noir et blanc, cheveux bien coiffés. Il commence son show avec une volonté de jouer et de se jouer. On assiste à une véritable pièce de théâtre. Il interprète chaque parole du morceau par un geste, une mimique... Mais toujours une même danse. La fameuse epilepsy dance de Ian Curtis, en beaucoup plus calme. (http://www.youtube.com/watch?v=1FDLwxODZt0)
La Maroquinerie se laissera emporter
En plus de chanter et de jouer, Buck 65 gère ses transitions avec sa platine sur laquelle il se lancera dans quelques scratch difficilement appréciable. On regrettera également les longs phrasés monotones de quelques chansons qui cassent le rythme du concert. Ce n'est pas grave, le showman continue sa pièce en vivant chaque parole. Le spectacle est assuré. Un public conquis par quelques perles live comme « PaperPlane », ou encore « Heart Of Stone » accompagnée de la très jolie suédoise Tiger Rosa, saura remercier le chanteur par plusieurs séries d'applaudissement. On passe d'un morceau calme, qui apporte sa touche de douceur, à une musique de club « totalement ridicule » (Nous dira Buck 65 dans une interview), mais qui a l'honneur de faire bouger le public avant l'arrivée de sa deuxième choriste, Charlotte Savary.
La jolie française, qui a également travaillé avec Wax Tailor, nous livre un moment calme et doux avec la chanson « Je t'aime mon amour ». La Maroquinerie se laissera emporter par le mélange des deux voix. Puis, au détour d'une improvisation de la chanson de Kid Rock « Bawitdaba », Buck 65 terminera son concert sous les applaudissements généreux du public.
« Proche de son public vous disiez ? »
Mais il ne lui faudra pas longtemps avant de comprendre qu'il ne peut pas en rester là. Il revient sur scène : « On ne danse les slow que lorsqu'on est jeune. Pas après. Donc j'ai envie de danser un slow maintenant » nous confie l'artiste. Un doigt sur un bouton de sa platine, et une lente musique slow démarre, Buck 65 descend de la scène et vient danser avec les jeunes femmes présentent dans le public. Pendant quelques minutes, il restera dans la fosse à danser des slows. Puis la salle parisienne s'y met et se transforme en salle de bal. Mais après quelques minutes calmes, le concert se terminera sur une chanson à la limite du groupe RATM. Très rock, avec de longue montée, quelques scratch et du hip hop. Une set liste parfaite.
On retiendra que Buck 65 est un véritable artiste rappeur, danseur et comédien. Entre le hip-hop, Jazz, Blues, Rock et électro, le chanteur donnera un fil conducteur à toutes ces musiques. Le concert est rythmé avec très peu d'interruptions et beaucoup de folies !
Maxime Fremy
Reportconcert.Fr