MAX ROMEO
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Biographie de Max Romeo
Rude boy jamaïcain qui enchaîne tube sur tube et nous concocte un reggae roots inspiré, totalement sublimé par une voix emblématique.
Max Romeo, le rebelle, le rude boy des années 70, repasse à l'attaque et réédite quelques-uns de ses plus grands succès, uniquement en vinyles. Ce Jamaïquain pure souche de Kingston, chanteur-compositeur, nous habitue depuis de nombreuses années à son reggae talentueux et tubesque (il enchaîne, depuis ses débuts, albums incontournables et tubes internationaux). Depuis le fameux « War Ina Babylon », sorti chez Island en 76, (avec The Upsetters et Lee Perry), qui a fait couler tant d'encre -problème des droits de l'album... ? : « Depuis 76, je n'ai pas ramassé un seul penny » disait, en septembre 2000, Max Romeo- ), Max a su aller de l'avant et continuer sa production discographique de titres à succès (« Melt Away », « Whe You Ago Tell Jah Say », « Valley Of Jehosophat », « Macabee Version », « Minister Dish », « Nobody's Child »...). Maxwell Smith est né dans les collines de Ste Anne (Jamaïque) et découvre Kingston à son adolescence. Peu motivé par les études, il les abandonne à 14 ans et se consacre à sa passion, la musique. Il enregistre son premier single « I'm gonna buy a rainbow » en 65, qui se retrouve n°2 des charts locaux ! Très vite, les choses s'accélèrent, il signe un contrat avec un des plus gros producteurs de l'époque, Bunny Lee, et se voit propulsé sur le devant de la scène internationale avec son premier album « Wet Dream » (qui évoque, d'ailleurs, les ébats d'un homme et de sa femme...). Sur la lancée, il assoit sa renommée avec une tournée européenne (trois ans de dates !) enchantant le public qui le découvre. Dès 72, son ska typiquement jamaïcain évolue vers un reggae très pop ; les tubes s'enchaînent (« Jordan River », « No Joshua No ») et il peut signer avec Island Records pour sortir « Reconstruction » et « War Ina Babylon ». Encensé de toutes parts, il est alors invité pour travailler sur divers projets à Broadway avec Mickael Butler (« Hair »). Il multiplie shows télévisés, radios, remplit de nombreuses boîtes à New York et se voit convié à l'anniversaire de Jackie Onassis en 77. Las du star system et du show bizness, il décide de son retour à Kingston pour cultiver, en bon rasta, sa terre et s'occuper de sa famille. Il continue sa production musicale sous sa propre société, « Romeo Record Limited » et lmet sous presse quelques unes de ses meilleures chansons (« Minister Dish », « Saltfish Inna Jacket And Tie... »). Restant le même chanteur, même si sa voix a un peu perdu de sa force et de ses convictions et si ses textes sont devenus un peu désillusionnés. Il a tourné récemment avec The Robotiks, dont le clavier, Victor Cross, est mort suite à un accident en septembre. De toute manière, c'est sur scène qu'il faut voir Max Romeo : ses concerts restent souvent de grands moments d'anthologie, portés par sa fougue et le cur qu'il met dans ses prestations.