LIVE REPORT / Porto Latino Festival en Corse : on y était !
On y était : Porto Latino, 16ème édition !
L'événement phare de l'été musical corse se décline cette année en version longue durée (six soirées de concert contre quatre les années précédentes) en invitant le Buena Vista Social Club, Manu Chao ou encore Yodelice à se produire sur la scène de la citadelle St Florent, Haute-Corse. Ce mercredi 6 Aout, les écossais Franz Ferdinand venaient délivrer leur pop rock puissante face aux vagues : Infoconcert y était !
Il est difficile de dissocier Porto Latino de son cadre et de son territoire. D'abord car la beauté du lieu en éclipserait presque le reste. Le festival s'intègre avec élégance à sa ville : parade electro dans les rues à l'ouverture, apéro DJ-set au soleil couchant de la crique, scène adossée à la citadelle illuminée...
Et les quelques 15 000 festivaliers ne s'y trompent pas, qui se pressent dès l'ouverture des portes pour profiter du bar à champagne ou du stand fontaine à chocolat.
Lorsque nous arrivons sur site, Deluxe débute leur set. Les Aixois, signés sur Chinese Man records, et groupe de scène par excellence, défend un live survolté : déguisés, déterminés à faire danser le public déjà nombreux, et emmenés par la chanteuse LiliBoy (arrivée dans le band en 2010), offriront une heure de leur énérgie hip-hop funky, dans une filiation version Sud de Shaka Ponk.
Un DJ set plus tard et Franz Ferdinand entre en scène. Le quatuor chef de file du revival pop-rock anglais des années 00's a ravivé la flamme de ses fans en aout 2013 à la sortie de son 4ème album 'Right Thoughts Right Words Right Actions'. Pendant près de deux heures, le trio enchaîne sans faiblir leurs titres rock les plus emblématiques (Do you want to, Take me out, Walk away) jusqu'au son plus mature de Right Words. Le public déjà échauffé, est transporté par les riffs d'Alexander Kapranos. Le band aime la Corse et on ressent facilement leur plaisir simple d'être là et de jouer face à la mer.
On s'est d'ailleurs laissé dire que les écossais resteraient quelques jours dans les parages corses après le festival... et au moment de rentrer sur le continent, on les envie franchement.
Crédit photographiques: Brice Diler et Micha Traja