THIRD WORLD

Biographie de Third World

Ces ambassadeurs du reggae sont aujourd'hui considérés comme l'une des plus sérieuses institutions reggae au monde (et certainement l'une des plus populaires). Ils ont bâti leur réputation sur une quête incessante d'un reggae moderne et sur une vision créatrice et unique d'une musique fédératrice et spirituelle. Dès ses débuts, Third World affirme ses différences et se démarque des autres formations : Stephen « Cat » Coore et Michaël « Ibo » Cooper viennent de la middle class ; ils sont tous musiciens de formation. Ils se construisent dans un esprit de durée autour d'un vrai groupe uni (Richie Daley à la basse, Carl Barovier à la batterie, Irvin' Carrot' Jarrett aux percus, Milton « Prilly » Hamilton au chant) et intègrent l'idée d'une musique originale nourrie au reggae, rock, funk mais aussi à toute autre influence. Car, tout au long de leur carrière, les Third World ont cherché à intégrer des sonorités actuelles, ils sont allés puiser dans le ska, le R&B, le funk, la pop, le rap et même plus récemment dans le dancehall et auprès des sound-systems. « Nous cherchons à innover ». C'est à eux que l'on doit les premières utilisations de synthé dans le reggae, mais aussi les premières formes de dancehall (dès le début des 80's). Leur reggae est apprécié du plus grand nombre, porteur de messages de paix et d'amour, de spiritualité et de conscience sociale. 1974, ils font leur première à Kingston, puis assurent la première partie des Jackson Five devant 30000 personnes : quoique bien accueillis par la critique, ils se voient néanmoins refuser l'entrée des studios jamaïcains. Très vite, c'est le départ pour Londres puis la rencontre avec Chris Blackwell et la signature chez Island Records, qui leur ouvre les portes du succès avec une tournée européenne en première partie de Bob Marley & The Wailers. Après quelques petits remaniements de groupe (arrivée de William Stewart/batterie et William « Bunny Rugs » Clarke/chant), c'est la sortie d'un des grands classiques reggae et d'un de leurs meilleurs albums « 96 Degrees In The Shade ». Suivra leur « Journey To Addis » (78) qui confirme leur style et leur aura. Ils sortiront encore trois albums chez Island (dont la musique du film de « La prisonnière du désert ») avant de s'adresser à Columbia. C'est à cette époque (82) qu'ils commencent à travailler avec Stevie Wonder : d'abord à l'occasion d'un concert de commémoration à Bob Marley (Reggae Sunplash), ensuite lors de l'enregistrement de leur fameux « Try Jah Love », tube emblématique du groupe aux couleurs de l'amour et la spiritualité. Ce sont aussi Gérard Albright et la section cuivres des Earth Wind & Fire qui font des apparitions sur « Lagos Jump » (83), puis Rupert « Gypsy » Bent III sur « Forbidden Love » (89). 1993, Third World fête ses 20 ans et sort « Committed », album souvenir qui rappelle ses choix et croyances en un son ska roots et l'intégration d'influences musicales vastes (dancehall, dj's groove). Avec « Live It Up », ils prouvent leur aptitude à rester près de la base et des jeunes et à rechercher de nouveaux sons. 1997 est une année un peu charnière avec le départ de « Ibo » et de Willie Stewart, heureusement, remplacés par du sang neuf avec Bent, Leroy « Baarbe » Romans et Tony « Ruption » Williams. La famille se reconstruit et repart sur les routes, fort de ses nouvelles recrues et d'un reggae universel.

Actualité de Third World

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Avis sur Third World

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