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Biographie de Baden Baden
Pour passer ce cap dans sa discographie, le trio fondateur de Baden Baden a décidé de lâcher prise. Comme l'explique son chanteur et parolier Éric Javelle, "l'écriture dans ma langue maternelle s'est faite naturellement", au fur et à mesure que les compositions voyaient le jour, entre Paris et Gatteville-le-Phare (Manche) où l'intéressé a éprouvé le besoin de larguer les amarres, loin des tumultes de la vie citadine, pour écrire - face à la mer - la deuxième moitié de Mille éclairs. Il est d'ailleurs beaucoup question d'écumes, de vagues de nuit et de vents contraires dans les paroles. "Je connais les couleurs qui se marient à toi", comme une évidence exposée dans le single J'ai plongé dans le bruit. Le groupe parisien appartient à cette génération spontanée qui participe à l'effervescence pop hexagonale depuis le début de la décennie.
Déjà, sur son premier LP, Baden Baden mariait la langue d'Alain Souchon (dont il reprit La Vie ne vaut rien) avec les sonorités rêveuses de Grandaddy période The Sophtware Slump (2001). Cette fois, en décidant de confier le mixage à l'Anglais Barny Barnicott, au curriculum vitæ imposant (Arctic Monkeys, Bombay Bicycle Club, Cloud Control), le triumvirat a paradoxalement déplacé le curseur outre-Manche pour un album écrit dans sa langue maternelle. Autant pour se frotter à une pointure anglo-saxonne que pour s'ouvrir à de nouvelles perspectives. "En écoutant les propositions de mixes de Barny, nous étions surpris par certains de ses partis pris. Sa manière de multiplier les chœurs sur quelques titres nous a immédiatement séduits", dit le guitariste Julien Lardé. Effectivement, un morceau comme À tes côtés semble réverbérer de partout, servi par un texte idoine : "Mes envies me devancent".
Plus cohérent et plus affranchi, Mille éclairs renferme onze plages qui prolongent certaines thématiques propres à l'univers de Baden Baden : la passion amoureuse (L'Échappée), le regard de l'autre (Hivers), la fuite en avant (J'ai plongé dans le bruit), les mots bleus (Dis leur), la tristesse contemporaine (M.a.c.)... Quelques formules font mouche dès la première écoute : "Je regarde le monde/Mais le monde ne me voit pas", "D'origine insulaire/J'ai connu l'éphémère" ou encore "En sursis, moi je suis un hiver quotidien". Les musiciens ont aussi exploré deux passages instrumentaux (Finalmente au mitan, Criminel en conclusion), qui rappellent les bandes-son contemplatives et désertiques de Mogwai.
Au final, le coup de foudre est immédiat sur Mille éclairs, plongeant l'auditeur dans un disque à la fois plus homogène et plus compact, au charme insidieux, à l'addiction vénéneuse. Dépassant toutes les attentes suscitées par Coline, Baden Baden transforme donc magnifiquement l'essai et s'offre ainsi des lendemains qui chantent. À (re)découvrir absolument.
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